Œdipe et le Sphinx

Cette peinture murale, réalisée en juillet 2021, vient clore la trilogie autour de l’œuvre de Jean-Auguste Dominique Ingres (1780-1867), débutée en 2019, suite à une carte blanche que m’a donnée la Ville de Montauban.

Après le Songe d’Ossian et Roger délivrant Angélique, cette nouvelle création murale est une réinterprétation de l’œuvre mythologique Œdipe explique l’énigme du Sphinx (1808). Le sujet inspirera d’autres artistes du XIXe siècle (Gustave Moreau, Francis Bacon…), tant ce thème énigmatique fascine l’imaginaire collectif.

Pour cette réinterprétation du Sphinx confrontant Œdipe, j’ai choisi de représenter ce dernier en sanglier. Le héros se doit de résoudre l’énigme posée par le monstre mettant à l’épreuve les voyageurs dans cette région de Thèbes :

« Quel est l’être doué de la voix qui a quatre pieds le matin, deux à midi et trois le soir ? »

Dans l’œuvre originale, la présence d’ossements humains, doublée de la fuite épouvantée en arrière-plan du compagnon d’Œdipe, rappellent que toute mauvaise réponse sera fatale.

Les textes mythologiques font triompher Œdipe de la malédiction, tout en le précipitant vers son funeste destin de fils incestueux et parricide.

Peinture murale de l'artiste 100Taur à Montauban représentant Œdipe et le Sphinx